vendredi 17 juin 2011

De l'impossibilité de prévoir, un caractère de la pauvreté

Tout autour de nous, vivent de nombreux ménages, avec des habitudes diverses. Une en particulier, a rétenu mon attention et m'impose l'interrogation suivante:
pourquoi ne pas prévoir ?

En observant un peu plus, l'on se rendra compte qu'il se pose un vrai problème d'impossibilité matérielle. L'envie et la volonté ne peuvent suffir à répondre à la question posée au dessus.
La dame que je vois passer, tient en main un sachet plastique contenant juste la quantité d'huile pour son repas , excusez, pour leurr repas de ce soir. Demain , elle se rendra à la boutique du quartier, pour se procurer la même quantité. cet exercice, à la fin, lui revient plus cher que si, elle avait pû se prendre la bouteille d'huile d'un coup. Mais, le peut-elle ?

Cette introduction, pour parler de la gestion de la vie dans nos nations en général. Elle se conduit comme l'histoire de cette dame, à ne pouvoir vivre que du peu chaque jour, sans pouvoir dire , de quoi sera fait le lendemain.
Depuis les indépendances, nous révendiquons "notre" indépendance.
La même révendication de nos biens "volés " le plus souvent par nos soins, reviendra sûrement. Mais , qu'avions nous fait et que faisons-nous du peu qui nous est laissé?
la réponse, dans les comptes Suisses, français, américains ou autres pays étrangers aux notres, pour être "tranquille" avec notre "conscience".
Nous essayons, dans un mouvement de panique, de parer au plus pressé et une fois la tempête passée, nous oublions qu'elle a existé et qu'elle reviendra.
Nous vivons dans et avec des ordures qui côtoient nos "luxueuses" habitations de nos quartiers "chics". Sur la voie, nous sommes dans l'impossibilité de reparer le trou qui vient de se créer et qui ne necessite que peu de moyen, dans l'espoir que toute la voie sera abimée pour occasionner de plus grandes dépenses;
nous n'avons pas d'argent, c'est la situation du pays.
C'est la saison des pluies, inondations et morts, le gouvernement est en émoi , les plateau de radio et de télevision sont occupés pour "justifier" le salaire que nos impôts donnent.Mais, deux mois après, la "vie" continue, enfin pour eux, la population peut se faire voir .
De l'impossibilité de prévoir, un caractère de pauvreté