jeudi 30 juillet 2009

Côte d'Ivoire: Baccalauréat 2009 : CATASTROPHIQUE ! • 20,27%


Et si c'était une façon de nous dire que notre système éducatif est catastrophique?
Les résultats ,aux examens scolaires, sont scandaleux tout simplement.
Le système scolaire est en souffrance et tous les ministres qui se sont succédé n'ont pu y apporter un remède idoine .Que se passe-t'il au pays ?
Débâcle ou purement laisser-aller?
Pour parler comme "noutchi", on dira : on est où là?
Bien malin qui oserait nous donner un semblant de réponse.
Séminaires sur séminaires, mais "nothing".Enfin ," la crise que traverse notre pays a tellement l'épaule large, que ceci expliquerait cela".Personnellement je n'y crois même pas d'un iota.
Et surtout que le terrain se fait large et intéressant pour l'arnaque, les "donneurs" de BAC.

lundi 27 juillet 2009

Déchets suspects de Treichville : Ces produits n’ont aucun impact sur la santé

Incompétence ou méprise, vis à vis des populations.
Comment dire une chose et son contraire en même temps.
J'aimerais bien que Monsieur le directeur du CIAPOL me dise ce qu'il considère toxique.

"Cette substance présente une forte odeur et l’identification des risques indique qu’elle est nocive si elle est avalée, inhalée"
L'on a point besoin d'avoir fait l'Université d'Abidjan, pour comprendre à la lecture de ce qui précède , que l'on est en face d'un produit toxique.Ou voudrait-il nous expliquer qu'il est lui même un danger, d'autant plus qu'il ne contrôle rien , comme toujours , en matière de polution .Monsieur le directeur, votre responsabilité est mise en cause, alors , soyez plus regardant .

Aussi , connaître le diazinon

samedi 18 juillet 2009

"L'ouvrier percevra son salaire"...Que devrions nous en penser?

Cette phrase tirée d'un livre saint , recouvre tout ce que l'on doit accorder comme sens au travail.L'on ne doit et ne peut être jouisseur de salaire qu'après accomplissement d'un travail.L'ordre des mots dans cette phrase n'est point le fruit du hazard, mais tout naturel comme "une graine dans la bonne terre produit l'arbre".
"L'ouvrier percevra son salaire"...
Par ouvrier, l'on doit comprendre et accepter au plus font de son subconscient, l'ouvrage.L'ouvrage , qui est travail, qui libère l'esprit et apporte satisfaction morale , tout en vous permettant de marcher la tête haute sans craindre la reprimande, ou une quelconque justice. Il est juste de se dire , que sur nous est toujours suspendue une épée de damoclès .La signification de cette épée , c'est qu'elle s'abat sur nous chaque fois que nous ferions mal notre ouvarge ou ne le ferions pas.
Alors le salaire, qui entend , recompense , satisfaction, tire tout son sens dans l'ouvrage bien accompli. Voyez vous , chaque fois que nous nous accordons un salaire sans en avoir acompli l'ouvrage, la satisfaction morale est absente.On vit dans une crainte persistante, on s'entoure de trop de précaution et on se prend à avoir un regard soupçonneux sur les voisins.
On ajoutera autre phrase: "seul le travail paye".Le travail est l'ouvrage et vient avant "paye" qui est salaire.Un mauvais travail aura un mauvais salaire.Un salaire qui ne saurait libérer l'esprit.Tout acte , ouvrage ou travail, qui vous accorde salaire , recompense soumis à contestation sociale, ne vous libère pas, ne vous accorde pas de fierté ; sans fierté devant une recompense c'est une prison.

mercredi 15 juillet 2009

OBAMA confirme SARKOZY sur l'Afrique noire et sa gourvernance





J'ai écouté , jai lu et rélu le discours du Président OBAMA ...
Après ça, je prête l'oreille et voudrais entendre mes chers intellectuels d'africains , crier au racisme, à l'afropessimisme ou autre.
Là, c'est tout simplement de l'afroréalisme.
Acceptons que l'on nous crache la vérité en face, et c'est celà la qualité de celui qui aspire au developpement et à une réelle indépendance.C'est choquant, mais c'est constructif.

@ce qui s'est passé à Treichville hier
Voyez-vous, cette attitude à toujours vouloir se rendre justice qui habite notre jeunesse.
Mais enfin, la justice ne nous satisfait pas toujours, mais elle reste justice car issue de nos lois et nous devons nous en remettre .mais , malheureusement, les politiques aidant, notre jeunesse a perdu le nord et adopte des agissements de jungle.Que cherchons nous à démontrer, notre incapacité à respecter les lois que nous avons nous mêmes adopté par l'intermédiaire de nos élus, ou simplement prouver notre sauvagérie qui a réussi à nous mener à des choses régrettables?Sommes nous dévenus des poulets qui aiment à agir et ne s'accordent aucune petite seconde à la réflexion.
Dommage, j'ai mal à ma Côte d'Ivoire...

mardi 7 juillet 2009

Voir Bouaké et Vivre

Ce texte m'a été posté par une amie, après un court séjour à Bouaké...


Lorsqu’en ce jeudi matin, je quittai Abidjan pour Bouaké à la faveur d’une visite à des amis, je me posai la question de savoir si j’allais en revenir vivante. C’est donc le cœur battant la chamade mais plein de courage quoique je voulusse y renoncer plusieurs fois, que je m’installai à bord de ce car appartenant à une de nos compagnies huppées de la place. Pour une fois, l’heure de départ fut respectée avec hélas dix minutes de retard tout de même. Un tour à yopougon pour y prendre d’autres passagers, mais personne n’a pris la peine de nous expliquer l’itinéraire que nous allons emprunter. Je profitai donc pour admirer le paysage et quel paysage. Les immondices jonchant aux abords des voies. J’étais en pleine méditation lorsque je me rendis compte à cause du brouhaha particulier, que nous étions à « yop city » la belle. Je pris donc mon temps pour admirer la statue qui trône au rond point de siporex. Une belle œuvre architecturale mais qui est devenue le repère de fous où traînent toutes sortes de saletés. Oh pauvre Afrique me suis-je écriée. Faire des monuments à coup de millions pour les laisser à l’abandon. « Safroulaye. » C’est cela hélas la Côte d’Ivoire. Tous les passagers à bord, tant bien que mal, notre car se sortit du bourbier « yopougolais » et nous partîmes pour un voyage attrayant. Diminution drastique des contrôles. Cela n’était pas fait pour me déranger en tout cas. Mais des arrêts intempestifs eurent raison de ma patience. Nous pouvions nous arrêter plus de 30 minutes à une gare et personne ne nous dit mot. La communication n’est pas le point fort de toutes ces compagnies de transport terrestre.

Plus de 5 heures plus tard, le dos en compote, les pieds enflés, les muscles endoloris, je vis que nous étions au corridor de Bouaké. J’appelai donc toute heureuse mon correspondant de Bouaké et lui fis part de ma position. Il me dit : ils vont te demander de payer 500 F mais ne paie rien. Montre leur ta carte de fonctionnaire. D’accord ai-je répondu. Je vis apparaître quelques secondes plus tard, un élément des Forces Nouvelles. Bonjour Messieurs, dames. C’est deux cent, deux cent. Je sursautai en entendant le son de sa voix dans un français approximatif. Le Commandant Chérif Ousmane a « diskité » avec les gars de UTB donc pour vous c’est deux cent. Sinon les autres « y » payent 500 . Pas d’histoire, vous donnez vite vite et le car peut repartir vite. Je pris peur lorsque que derrière moi, j’entendis, je vais faire quoi avec papier. Je te dis c’est 200. Donne moi l’argent et non papier. Je le vis s’avancer vers moi, et avant qu’il ne m’accoste, je lui dis, je cherche l’argent. Cherche vite alors on va passer au suivant. Intérieurement, je me suis dit, mieux vaut payer. Alors je lui tendis les 200 F. Il les prie et sans même me remercier, continua son chemin. Le rustre, l’insultai je en mon for intérieur. Tous les passagers encaissés, le car continua sa route. Je fus soulagée de voir mon correspondant m’attendre au pied du car. Nous partîmes pour mon lieu de logement. La nuit venue, nous sortîmes manger et je puis admirer bouaké et ses belles rues bien éclairées. Une grande avenue pleine de lumière, rappelant bouaké au temps de sa splendeur. Bouaké et sa piscine, ses grandes rues bien éclairées me suis-je surprise à fredonner ce chant. Le matin, je partis faire un tour et je constatai que bouaké me rappelle une ville du burkina Faso avec ses milliers de motocyclettes ou le bénin avec ses « zémidjan ». Lorsque arrivée au fameux rond point de Bouaké, je constatai que ce sont les Forces Nouvelles qui réglaient la circulation, je demandai à mon correspondant mais où sont nos forces de l’ordre puisque le Préfet est là et l’on m’a dit qu’elles sont là aussi. Elles sont là certes, mais se font discrètes m’a-t-il répondu. Elles sont dans leur coin. Ah bon, je croyais les deux armées allaient travailler de concert. Ce détail m’amena à être plus regardante et je me rendis compte que ce sont les Forces Nouvelles qui dirigent encore Bouaké. Je ne voulus ni allée en boîte de nuit ni sortir tard la nuit. Ai-je eu tord, je ne sais pas. Ce que je sais par contre c’est que mon séjour a été de tout repos et très enrichissant. Lorsque mon séjour prit fin, j’empruntai un car de la même compagnie pour Abidjan. Le même scénario de payer 200 F s’imposa à tous les passagers qui bien que pas contents du tout, durent s’exécuter et le car prit la route. 6 heures plus tard, je me retrouvai à Abidjan, toute fourbue et rentrai directement me coucher. Ai-je rêvé ce voyage me suis-je demandai à mon réveil. Je suis allée à Bouaké, j’y ai vécu, mangé, je me suis promenée, et je suis revenue vivante. Bouaké renaît de ses cendres, Bouaké vit. Mais à quand la normalité ? Bouaké retrouvera t – il son statut d’antan ? Seul, l’avenir nous le dira.