jeudi 29 octobre 2009

Côte d'Ivoire: élections présidentielles


C'est sûr mais pas surprenant pour moi, la date du 29 Novembre ne peut être respectée.Cela nous l'avions dit depuis 2008.
Pour moi la date probable des élections en Côte d'Ivoire, c'est le 28 février 2010.Pourquoi? simple probabilité issue de constat.

Sénégal : Wade embarrassé par « l’affaire de la valise »

près de 133 000 euros soit 87 248 000 fcfa en cadeau-corruption...A quand les dirigeants africains se montreront-ils moins insultants pour leurs peuples?
Quant on sait la souffrance des populations au Sénégal, les difficultés qui ont suivi les inondations. Cas similaire de Gbagbo offrant 500 000 000 fcfa à Blaise Campaoré pendant que sa population subit les effets des déchets toxiques et de manque d'infrastructure de santé.

jeudi 15 octobre 2009

Côte d'Ivoire: Pour simplement faire enregistrer sa candidature

Si tous les dépôts de candidature devraient déplacer des populations, il faudrait simplement organiser les élections présidentielles en Côte d'Ivoire à l'applaudimètre.
Alassane D O , accompagné de toute une population, et voila annoncée une mobilisation grandiose pour le dépôt de la candidature de Gbagbo Laurent.Trop de singerie dans notre cher pays.Comme s'ils avaient besoin de se convaincre de quelque chose.Après cela , que ferons nous le jour des élections et de la proclamation des résultats?
Je n'ose l'imaginer...Trop petite notre conception primitive de la démocratie.A quoi servent donc les partis politiques?
Pourquoi organiser des élections avec plusieurs candidats, si je dois m'imposer à mon esprit et entendement que seul , mon candidat, est le gagnant.
Pauvre de nous...la famine, l'ignardise, le dés-emploi nous gangrènent , mais cela ne semble pas nous faire réagir;
mon candidat, seul mon candidat.Demain , dans dix années après son élection , je demeure affamé , sans emploi ...et aux prochaines élections, c'est: quand je serai élu...

lundi 12 octobre 2009

Côte d'Ivoire : la confraternité a disparu des habitudes

Le confrère, dans sa définition, nous parle de personnes appartenant au même groupe (métier, structure au autre). Cela induit un code de conduite unissant ces personnes, se rendant service, assistance et respect.
Mais, ici en Côte d’Ivoire, la notion de confraternité a disparu au profit de la notion de gain monétaire ou des fois en droit de cuissage, dommage. Si je ne reçois rien (argent ou faveur sexuelle) de l’autre, je ne peux lui accorder respect, service …
Vous appartenez au corps médical, vous accompagnez un parent dans une structure médicale, abstenez-vous de décliner votre identité avant que le confrère ait fini sa consultation, sinon il pourrait se sentir mal.
Vous appartenez au corps de la police, la douane ou militaire, face à un confrère qui doit rendre service à un de vos parents, abstenez-vous de décliner votre identité, vous verrez son sa mimique adopter un changement peu accueillant.
Même de nos jours, un ministre de la république, se trouvera peu accueillant face à son coéquipier (car appartenant à la même équipe gouvernementale) pour les mêmes raisons, et s’entendra dire :
Ce n’est pas à lui de me dire comment faire mon métier.
Quel dommage…
La seule raison de ces agissements, le gain monétaire illégal et illicite et la faillite de la morale humaine.

vendredi 9 octobre 2009

Côte d'Ivoire: Affichage de la liste électorale provisoire

Quand est-ce que les Ivoiriens et leurs autorités arrêteront-ils leur singerie?
Cette liste existe et disponible, pourquoi tout ce cinéma de mauvais goût?
Comme si on aime à se faire peur et mettre en péril le peu de substance économique que ces dix années de malheur nous ont laissé. Tout de même...

jeudi 8 octobre 2009

Dans la série piocher chez les autres: Si j’étais candidat !

ce billet est de Dr kassi

Enfin la liste électorale provisoire est prête ! Mais les ivoiriens doivent patienter encore des jours, parce que cette liste doit être présentée au Chef de l’Etat avant sa publication. Ce que je ne comprends pas. Le Chef de l’Etat, lui-même candidat, doit-il donner son accord avant la publication ? N’a-t-on pas perdu suffisamment de temps ?

Des candidats ont déjà déposé leur dossier. D’autres pas encore. Notamment Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, deux poids lourds de la scène politique ivoirienne. Moi aussi, je réfléchis sérieusement à ma candidature. Malheureusement j’ignore la date limite de dépôt des candidatures. Le Chef de l’Etat de retour de son fameux voyage aux Etats-Unis lors de l’assemblée générale de l’ONU, avec une délégation de quarante personnes environs, - voyage qui a coûté plus de deux milliards de franc CFA aux contribuables ivoiriens - a parlé du 16 Octobre 2009 comme date limite. D’autres sources parlent du 03 Octobre.

Je disais que je pense à me présenter à l’élection présidentielle. J’ai encore le temps de constituer mon dossier. La date du 29 Novembre 2009 n’est plus tenable et tout le monde le sais.

Si j’étais candidat, quel projet de société je soumettrai a l’intelligence des ivoiriens ? Quelle aventure, au sens noble du terme, je proposerai aux ivoiriens de faire avec moi ? Serai-je capable de faire rêver les ivoiriens d’un avenir radieux ? Les ivoiriens ont besoin de rêver. Ils ont tellement souffert depuis une dizaine d’années et cela continue, qu’ils ont besoin de sortir de ce cauchemar. Le rêve participe de l’équilibre psychologique des humains. Les ivoiriens ont besoin d’un candidat capable de les faire rêver d’une Côte d’Ivoire démocratique et paisible où règne la justice, où le mérite est reconnu et célébré, d’une Côte d’Ivoire développée à l’instar des pays comme la Corée du sud où le travail est une valeur majeure, d’une Côte d’Ivoire où l’impunité ne règne plus. Les ivoiriens ont besoin d’un candidat capable de leur donner espoir et la conviction qu’ensemble, dans l’unité et l’intérêt supérieur du pays nous pouvons relever ce défis.

Si j’étais candidat, je proposerai des reformes institutionnelles. Je commencerai par la justice. La reforme de la justice aura pour principal objectif de renforcer son indépendance vis-à-vis de l’exécutif. La nomination des membres des institutions judiciaires sera validée par les 2/3 des parlementaires. Le recrutement et la promotion des juges du siège seront dévolus au conseil supérieur de la magistrature dont le président sera le plus ancien des magistrats.

Au niveau de la gouvernance, les pouvoirs de l’assemblée nationale seront renforcés notamment en ce qui concerne le contrôle du gouvernement. Pour renforcer la bonne gouvernance, une commission budgétaire sera créée et son rôle sera de contrôler l’exécution du budget de l’Etat et la gestion financière des entreprises publiques, d’entendre chaque ministre sur la gestion de son ministère. Cette commission sera dirigée par un député de l’opposition. Le Premier Ministre sera issu de la formation politique majoritaire au parlement et sera le chef du gouvernement. Je supprimerai le conseil économique et social et je le remplacerai plus tard par un sénat qui sera la représentation des régions et de la chefferie traditionnelle.

Les responsables des entreprises publiques seront désignés sur appel d’offre avec des objectifs de résultat à atteindre.

En lieu et place des conseils généraux, je créerai des conseils régionaux, au nombre de dix, qui seront de véritables entités administratives, avec des assemblées régionales pour dynamiser la vie démocratique. Les conseils régionaux avec des pouvoirs économique, social et fiscal plus renforcés, seront les véritables moteurs du développement de chaque région. Ce sera véritablement le pouvoir au peuple. Tous les services de l’Etat y seront représentés. Plus personne ne sera obligée de quitter la région dans laquelle il exerce pour venir faire le moindre papier administratif à Abidjan.

Si j’étais candidat, mon programme économique se structurera autour de trois axes principaux : l’industrialisation, la modernisation de l’agriculture (motorisation) et le tourisme quand on sait que la Côte d’Ivoire a d’énormes potentialités touristiques et que rien est fait pour valoriser ce secteur important de l’économie et surtout créateur d’emplois. La Côte d’Ivoire doit sortir de cette agriculture d’une autre époque et mettre en place une politique volontariste de motorisation de son agriculture. Pour cela, l’Etat doit redéfinir une nouvelle fiscalité sur le matériel agricole qui rentre dans le cadre de cette modernisation et aider les organisations coopératives à s’équiper. Dans ce domaine, le gouvernement pourrait envisager à court terme le montage des machines agricoles que nous importons et à moyen terme sa fabrication sur place. La politique d’industrialisation doit avoir pour socle la transformation de nos matières premières, notamment notre production agricole. Tout est question de volonté politique et d’ambition pour la Côte d’Ivoire. Nous le pouvons.

Si j’étais candidat, l’école et la santé seront la priorité des priorités eues égard au niveau de dégradation de ces deux secteurs très importants de toute société moderne qui veut faire un pas dans le cercle des pays développés.

L’enseignement primaire et secondaire, l’enseignement technique, la formation professionnelle seront cédés aux régions sous le contrôle du gouvernement. Le rôle de l’Etat se limitant à la détermination de la politique générale de l’éducation et de la formation, à la définition du contenu des programmes académiques. Seul l’enseignement supérieur relèvera de la responsabilité directe de l’Etat central. Chaque région sera dotée d’une université et d’un système de formation professionnelle supérieure en adéquation avec les réalités économiques de chaque région. Au primaire et à la maternelle, la principale langue et les valeurs culturelles de chaque région seront enseignées.

Au niveau sanitaire, chaque région sera dotée d’un centre hospitalier régional (CHR) digne de ce nom, avec tous les services. Les CHR auront le même statut que les CHU et seront animés par des médecins hospitaliers avec un profile de carrière similaire à celui de leurs collègues exerçant dans les CHU, à la seule différence qu’ils ne sont pas enseignants. Cela, pour que chaque habitant puisse avoir accès à des soins de qualité surtout le territoire ivoirien. Chaque village aura un centre de santé et recevra la visite d’un médecin une fois par semaine. Les départements seront dotés de centres hospitaliers départementaux (CHD) et les sous-préfectures d’hôpitaux généraux (HG). Je proposerai également la création d’une assurance médicale dont le financement sera spécifique à chaque secteur d’activité. J’envisagerai la construction de deux autres CHU à Abidjan par rapport à l’évolution de sa population.

Si j’étais candidat, je proposerai aux syndicats, pour éviter les grèves intempestives, un cadre permanent de concertation. Ce qui aura pour avantage d’impliquer les syndicats dans l’action gouvernementale. J’instaurerai la justice salariale dans la fonction publique (même diplôme, même salaire) et une prime de mérite annuel pour tous les fonctionnaires avec des critères précis et consensuels. Chaque corps de métier aura des indemnités spécifiques.

Si j’étais candidat, j’entreprendrai la promotion de la femme à tous les postes de responsabilité et je supprimerai tous les textes de loi qui sont en contradiction avec la question du genre.

Si j’étais candidat, comment ferai-je pour financer cet ambitieux projet ? L’Etat fera un grand effort pour réduire son train de vie en limitant au maximum le gaspillage et les dépenses inutiles. Je formerai un gouvernement d’au plus vingt membres. Je n’aurai pas de nombre pléthorique de conseillers. La bonne gouvernance sera la colonne vertébrale de mon gouvernement. Je serai impitoyable avec la corruption, les pots de vins et les détournements de deniers publics. Toutes les administrations et les entreprises publiques seront sous haute surveillance. Nous mettrons en place un environnement économique et fiscal attrayant et incitatif pour les investisseurs ; ce qui va booster notre économie en matière d’emplois et de recette fiscale. La capacité de recettes fiscale et douanière de la Côte D’Ivoire est loin d’être atteinte. Un effort doit donc être fait dans ce domaine. Un environnement économique assaini, une politique fiscale attrayante, une justice qui inspire confiance, une bonne gestion de l’argent publique sont de nature à donner confiance aux bailleurs de fonds pour soutenir et nous aider à financer nos projets pour permettre à l’Etat de jouer pleinement son rôle régalien et à attirer les investissements étrangers.

Chères ivoiriennes et chers ivoiriens, voici le résumé de mon projet de société. Maintenant, je dois trouver les vingt millions pour le dépôt de ma candidature. Je reste à votre écouter pour répondre à vos éventuelles préoccupations.