jeudi 31 juillet 2008

Chercheurs de fer



Dans la région du sud-bandama et particulièrement à divo, une activité a vu le jour:
les chercheurs de fer.De jour comme de nuit, trouver un fragment de fer enfoui dans le sol, trainant dans une ruelle ou dans les tas d'ordures est une source de gagne-pain.Alors des familles entières s'adonnent à cette activité.
C'est aussi une contribution à la propreté de notre cadre de vie.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir Docteur,
Merci pour toutes ces nouvelles de Divo dont tu nous fait part.
Juste pour info, je suppose que cette activité de chercheurs de fer relève de l'informel?
Et quand tu dis des familles entières, prends tu en compte les enfants?

hiler a dit…

Pour te repondre, oui cela relève de l'informel.
Quand aux enfants, il est bon de souligner, que nous avons fait le constat heureux, qu'ils se joignent aux parents que les jours de non-classes(mercredi, samedi et jours feriés)

Anonyme a dit…

pour les enfants me voici rassuré, quant à l'aspect informel de ce nouveau métier que tu me confirmes je pense qu'il conviendrait que les pouvoirs publics locaux puissent organiser "la filière" dans la mesure où leur activité remplit une mission d'utilité publique et d'autre part ça pourrait être un travail à professionaliser

hiler a dit…

Merci Djé, je te retrouve avec ton sens éclairé de l'analyse,le nouvel intellectuel africain que j'aime lire;
mais tu vois je suis peiné de te dire que c'est le grand mal et surtout ici.Cela fait dix ans que je me suis installé en pratique privé ici.Le constat est décevant.Nos autorités sont loin de saisir cela.Malheureusement ils sont à te demander, quand tu leurs soumets ces types de projets, qu'est-ce que j'y gagne.

Anonyme a dit…

Vraiment, il n'y a donc aucune alternative...
Si l'Etat où les pouvoirs locaux ne se donnent pas la peine "d'investir" dans ce projet, il appartient aux acteurs eux mêmes de s'organiser (en association par exemple) et des personnes volontaires comme toi peut les y aider. La suite elle est assez simple, c'est soumettre le projet par voix de presse ou autre médias afin que la population elle même est prise à témoin et se sentira également concernée...mais bon tout ça c'est de la théorie d'un ivoirien expatrié qui parfois ignore toutes les réalités du terrain, néanmoins je reste persuadé qu'avec un peu d'organisation et de volonté, les choses peuvent évoluer favorablement, un peut à l'image des billets sur la débrouillardise que j'ai postés. Aucun n'était porté à la base par l'Etat.

Pour les compliments je suis très flatté de la considération que tu as à mon égard mais je pense que le titre d'intellectuel est "surdimensionné", le costume est trop lourde à porter pour moi en tout cas. Le terme d'observateur me conviendrait le mieux. En tout cas merci et au plaisir.

Amicalement.