mercredi 16 février 2011

Côte d'Ivoire:crise postélectorale, le problème...peut-être


Depuis le début du mois de décembre 2010, l'on s'attendait à une paix , s'installant sur ce bout de terre appelé Côte d'Ivoire.Mais l'inconscience, l'obstination et le manque de courtoisie liés à tous les péchés de la division , nous on fait mentir.
réflexion, supputation , analyse et autres ne semblent faire poindre le bout de cette paix là à notre horizon.
je pense à ma modeste manière, que deux problèmes se posent pour conduire au problème, la crise postélectorale 2010
UN:à la faveur de Gbagbo L Koudou
élu en octobre 2000, une rébellion faisant suite à une tentative de coup d'état , va séparer la Côte d'Ivoire militairement en deux, rendant son pouvoir véritable sur une moitié du pays.
Pour lui, il n'y a pas eu de condamnation véritable de ce coup d'état devenu rébellion, conduisant à une acceptation de fait par la communauté internationale , voir une bénédiction selon Gbagbo L Koudou.
Les nombreuses rencontres et accords pour ramener la réunification ont conduit à un partage entre deux camps, celui dirigé par Soro K guillaume et celui dirigé par lui-même.
mars 2007 voit les accords politiques de ouagadougou, avec Soro K Guillaume comme premier ministre ( après E Diarra, J K Banny) ,conduisant ainsi à un climat plus détendu avec ce que Gbagbo L Koudou qualifiera de "dialogue direct", c'est à dire discuter avec les responsables de la crise et non des personnes extérieures.
le désarmement de ce qui va devenir l'ex-rébellion et des forces para-militaires ou d'autodéfenses (pro-Gbagbo) , étant la clé pour des élections présidentielles devant conduire à la légalité constitutionnelle. Ce désarmement ne se fera pas dans son intégralité, les deux camps s'accusant du manque de volonté et de financement.

DEUX
:à la faveur de A D Ouattara
28 novembre 2010 le second tour opposant Gbagbo l Koudou (FPI) candidat de LMP(La Majorité Présidentielle) et A D Ouattara (RDR) candidat du RHDP(Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix).
La CEI, organe qui a organisé les élections est empêché de proclamer les résultats dans ses locaux, pour cause de désaccords .Alors le président de cette institution en est exfiltré pour proclamer les résultats à l'hôtel du Golf , donnant A D Ouattara vainqueur.
La Court Constitutionnelle s'en saisi et proclame lui, Gbagbo L Koudou comme président, après invalidation pure et simple des votes de cinq(05) grandes régions partant du centre au nord du pays(toutes favorables à A D Ouattara).
La crise postélectorale est née .
l'explication:
Gbagbo L Koudou sait qu'il a perdu les élections 2010, mais il doit son refus de céder le fauteuil présidentiel à une vengeance. Pour lui, son pouvoir a été arrêté le 19 septembre 2002 , juste deux(02) années après son élection et selon lui par A D Ouattara , le vainqueur des élections de 2010 .Alors c'est lui rendre la monnaie que de lui refuser cette victoire...Voila la réelle équation de cette crise postélectorale de 2010.
Maintenant se pose un problème de légalité compliqué de légitimité , plongeant le pays dans une situation socio-économique très désastreuse .
Le pourquoi du comment se pose à nous et au monde entier.Mais pour l'instant c'est un serpent à deux têtes qui s'offre à nous , le corps ne sachant où aller , de peur que le baton mettant fin à sa vie ne survienne .

mercredi 2 février 2011

Côte d'ivoire post-élection: panel de cinq chefs d'Etat ,la fin d'une crise?

Pour le moins que l'on puisse dire, la Côte d'Ivoire a cette magie de se faire peur.
La communauté africaine, à son plus haut sommet vient de décider de confier LA mission de la résolution de la crise post-électorale à un panel de cinq (05) chefs d'Etat africains pour un mois.Les décisions sorties de ce comité seront contraignantes et applicables à Koudou L GBAGBO et Alassane Dramane OUATTARA.

J'ose croire, mais permettez-moi d'en douter, quant à son application sur le terrain .
Déjà dans les état-majors des grincements de dents.Pour un camp , ce sera une perte de temps supplémentaire et un autre une avancée dans la résolution sauf que l'on récuse des membres de cette commission (pour moi un manque de respect de la part des deux camp,car nous voulons une chose et son contraire en même temps).
Si l'on doit perdre le temps pour faire l'économie de vie humaine et la destruction d'une patrie (que nous avions été lamentablement incapables de mériter de nos ancêtres), alors perdons ce temps.
Si des responsables d'Etats se donnent tant de mal pour s'impliquer dans la résolution de nos problèmes que nous avons tous réussi à créer, alors la moindre des choses , c'est de leurs accorder un crédit, gage de respect (que nous ignorons trop souvent , preuve de notre impolitesse et de notre manque de dignité) et de considération.
Fin février-début mars , certainement ces résolutions seront rendu publique ....rires
Avec le peu de dignité qui devrait habiter tout être humain qui se respect , les différents état-majors, les accepterons avec ce iota de conscience pour le peuple de Côte d'ivoire qu'ils osent pompeusement crier dans leurs différentes bouches?
Comme je suis sûr de la non application de ces résolutions sorties de ce panel (permettez-moi d'être un oiseau de mauvais augure) , alors que proposons-nous ou que proposera la communauté africaine soucieuse de ce pays de Houphouet Boigny?
Pour ma part j'ose émettre des idées:
1-Pour une fois dans ce pays, accepter un panel composé de deux chefs d'Etat qui seront K L GBAGBO et A D OUATTARA.Un directoire sera mis en place , au sein duquel les décisions serons prise en conseil de ministre , ainsi ils dirigerons pendant cinq (05) années .Dès octobre 2015 , ils se retireront avec la notification de ne plus être candidat à titre personnel dans ce pays et à aucune élection ne fusse même de quartier .
2-les deux , A D OUATTARA et K L GBAGBO , se retirent tout simplement de notre politique, aucun ne reste président et un premier ministre est choisi avec un comité ministériel qui dirigera ce pays pendant cinq (05) ans , voyant ses membres renouvelés au tiers tous les 12 (douze) mois.