Le phénomène des sachets plastiques, a fini par s’imposer à nous comme étant une avancée technologique dans notre environnement .Quelques années après, cela est devenu source de plusieurs maux.
J’ai encore en mémoire, les galettes servies dans des morceaux de papier journal, la bouillie de riz ou de maïs dans des pots en aluminium, le jus de gingembre dans le même récipient.
Là il faut le dire tout net, un gros souci d’hygiène se posait aux autorité ;
Car ,avec la tuberculose et d’autres affections très contagieuses par voie salivaire, et le manque de nettoyage efficace de ces récipients , l’alternative de matière à usage unique s’imposait comme la meilleure des solutions, sinon dans l’immédiat .Evidemment , aucune étude n’a été menée sur l’influence des sachets plastiques sur notre environnement.
En tout premier point, dans nos régions tropicales, cette matière sert de réservoir d’eau usagée, favorisant le pourrissement des déchets et l’éclosion des moustiques responsables du paludisme (à haut pouvoir létal) sur les enfants à bas âge et les vieillards.
En deuxième et ça visible tout de suite, favorise les tas d’ordure, car une analyse visuelle simple ,montre 40% environ de plastique en tout genre.
Le diagnostic posé, j’ose suggérer que la population comprenne que c’est elle en premier qui pourra assainir son environnement.
-Utiliser le moins possible de sachets plastiques,
-vider ces sachets des liquides avant de les mettre dans le panier à ordure,
-si possible utiliser de la chaleur pour procéder à un reconditionnement les sachets ou les réunir dans un panier à part,
-éviter de les jeter n’importe où sur la voie publique ou dans les caniveaux (réservés aux eaux de pluies), car en aval il se produit un bouchon énorme faisant déborder les eaux de ruissellement et la culture d’anophèle (responsable de la transmission du paludisme) et de mauvaises odeurs…
à suivre