mercredi 10 août 2011

Côte d'ivoire:Bouaké et après....




le constat d'une ville laissée à l'abandon, pourrions-nous dire.
voir ces images
la curiosité vous pousse à vous interroger ,avant votre arrivée à l'ex-corridor sud, sur ce qu'est Bouaké après ces dix dernières années.Tout au moins, l'on s'attend à voir une ville qui est restée comme avant le 19 septembre 2002.
Vous êtes très vite accueilli par les premières stations d'essence à l'allure crasseuse, vous donnant l'impression de ne jamais servir, ensuite, un bâtiment imposant, l'ancienne CIE, envahi de broussaille, à se demander si l'on a pas affaire à un parc classé.
La ville de Bouaké, envahi de broussaille et avec ses rues défoncées, vous accueil: bienvenue à la capitale du centre.
La voie centrale et voie internationale qui part de Bouaké à katiola, ne l'est que de nom.Un désordre s'y est installé, gare routière, menuiseries, magasins occupant le trottoir,des vendeurs d'articles divers, de sorte que cette route à quatre voies s'est réduite en deux et encore.
Sillonner cette ville, force l'interrogation, que vous n'osez exprimer haut , mais vous ruminez .
Personnellement, j'ai voulu attribuer cet état de fait à la crise, mais la repose fût NON, quand l'occasion me fût donnée de visiter Korhogo, la capitale du Nord.
Korhogo, du dire de ses habitants, est meilleure qu'avant septembre 2002.Pourquoi, comment et alors? permettez, par respect que je ne puisse y répondre.
A Bouaké, l'individu s'est enrichi , s'est "anobli" même, mais la ville s'est vue mourir.Tout est à refaire., de l'administration civile à l'administration militaire .

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