mardi 28 décembre 2010

Gbagbo, une autre alternative démocratique, une parenthèse pour la Côte d’Ivoire ? fin

2-24 Décembre 1999 à Octobre 2000, le passage de Robert Guéï ou comment la Côte d’Ivoire n’a pas su négocier la paix

a-la folie des espoirs d’une paix

L’ivoirien s’en souviendra pendant encore des décennies et le « soulagement politique» que l’on avait voulu en attendre, ce 24 décembre 1999, avec cette déclaration solennelle du chef du CNSP(Comité National de Salut Public) :

« nous sommes venu pour balayer la maison et après nous remettons le pouvoir… »

Pour anecdote, ce jour là, un nigérian rencontré au grand marché de divo , me posa cette question suivi de ce conseil :

-que se passe t’il ?

-moi de répondre avec une joie qui illuminait mon visage, Guéî vient de prendre le pouvoir

-le nigérian de poursuivre, c’est donc un coup d’état ? Pardonnez, le visage horrifié, pardonnez faites tout pour que ce coup ne réussisse pas, sinon vous venez de vous inscrire dans une histoire d’au moins vingt ans d’instabilité. Nous, nous avions connus tellement ces moments, que nous en avons même un diplôme, pardonnez !

-je le laissai, avec l’empressement de me rendre chez un ami pour parler des espoirs que l’on pouvait attendre de ce « coup »

Gbagbo , se trouvait alors au Gabon, à son arrivée en Côte d’Ivoire déclara aux journalistes, que ce coup était salvateur et que c’était une avenacée pour la démocratie. Pas seul à le penser il faut l’avouer.

Le fait marquant, pour ce politique, pour la première fois il va accepter la participation de son parti politique (FPI) à un gouvernement .

Guéï s’emploiera à prendre la tête du PDCI-RDA, ce soldant par un échec, Akoto Yao et d’autres personnalités lui offrirent l’UDPCI .

b-la conquête d’un pouvoir légitime

les honneurs et sollicitations des premiers jours firent oublier à Robert Guéï sa mission de balayeur, il vise celle de résident .C’est là que rentre en jeu Laurent Gbagbo en lui collant un « conseiller » du nom de Lida Kouassi Moïse, dont la mission inavouée était de convaincre le chef du CNSP qu’il pouvait et devrait rester dans ce fauteuil de président en organisant rapidement des élections tout en prenant soin d’éliminer Henri K Bédié et Allassane D Ouattara, les vrais poids lourds de la politique ivoirienne .Cela lui (Robert Guéï) ouvrirait le chemin de la présidence légitimement .

Une constitution révisée est imposée avec la fameuse question « et, ou ». La nomination d’un président de la cour suprême ( Tia Koné), dont la mission était de rejetter la candidature de H K Bédié et A D Ouattara, ce qu’il fit avec toute la froideur du « droit » .La tournée nationale de Robert Guéï, voyant la population venu à chaque fois pour l’ « acclamer »,finirent par le convaincre de son accession légitime à la présidence.

Au passage, il est bon de rappeler, pour la mémoire de l’histoire, que cette période très courte, participa pour une grande partie à la survenue de la rébellion de septembre 2002, car de nombreux soldats subirent de grandes humiliations, sévices et atteintes à la vie de frères d’arme, suscitant l’exil forcé d’une grande partie.

Le dégoût du pouvoir d’homme en arme et le désespoir s’installèrent pour de bon dans la population ivoirienne, ouvrant la porte à l’envie du changement, pourvu que ce ne soit plus Robert Guéï.

3-Gbagbo s’ouvre et s’offre le pouvoir

En sa faveur, dans le sens républicain du terme, Honoré Guié (président de la commission chargée d’organiser les élections) et une armée ayant choisi la population et non l’homme siégeant à la présidence, lui permirent d’arracher le pouvoir qu’avait voulu confisquer Robert Guéï.

4-Gbagbo et l’anecdote du miroir, le nid d’un autre désespoir

a-l’anecdote du miroir

Pendant de nombreuses années, un prince chinois sortait sur son balcon aux bras d’un de ses valets pour se faire acclamer par le peuple. Un matin, le valet lui posa la question de savoir qu’est-ce qu’il voyait .Lui de répondre, qu’il voyait le peuple. Ce valet lui mit devant les yeux un miroir et lui reposa la question. Il répondit, je me vois moi seul. Alors le valet brisa le miroir en deux et lui reposa la même question. Un peu agacé, il répondit, je me vois mais je vois aussi le peuple. Ainsi le valet lui dit, lorsque tu seras véritablement à la tête de ce peuple, il faut avoir la force de briser le miroir, pour pouvoir te voir et voir le même peuple qui t’acclame depuis longtemps, ainsi tu verras leurs souffrances et tu pourras au mieux bénéficier de leur joie.

b-Gbagbo n’a pas pu et n’a pas su briser le miroir du pouvoir

Rappelez-vous que Gbagbo nous disait les premiers jours de son investiture, qu’il ne voudrait pas de ses photographies partout, du culte de la personnalité, des nombreuses motions de soutien, des nombreuses délégations de village et région au palais .

Très vite, des voraces du pouvoir, le prirent au piège .Ils lui démontraient qu’il devait asseoir son pouvoir, en ayant des hommes « forts et de confiance » qu’il était Président d’une des plus grandes républiques d’Afrique noir. Son pouvoir n’avait presque pas de limite .le miroir se constitue et se renforce petit à petit.

Le forum sensé mettre à nu les divergences des ivoiriens pour y apporter des solutions définitives, ne fit que retourner le couteau dans les innombrables plaies .A ce forum, personne n’écouta personne. Personnellement, j’ai écouté avec beaucoup d’attention, la communication du président et professeur Omar Konaré, ancien président du mali, qui résuma véritablement ce forum. Mais notre soif de ne rien écouter et de ne faire confiance qu’à « nos » raisons l’emporta.

Le président Mamadou Koulibaly, président de l’assemblée nationale, dans une de ses communications nous prévenait du faite d’avoir accusé les autre de « grilleurs » d’arachides et que le pouvoir en place lui, « mangeait » les semences.

Le peuple commença à perdre espoir, à perdre sa confiance placée en ce nouveau pouvoir, celui qui semblait vouloir tourner la page de longues années du PDCI.

La naissance du terme « ce n’est pas nouveau » allait chasser la critique et la remise en cause.

11 commentaires:

St-Ralph a dit…

Pendant ces huit années, le pouvoir était-il entre les mains de Laurent Gbagbo ou entre les mains de tous les partis ? Qui étaient ses miministres ? des gens qu'il nommait ou des gens nommées par leur partis pour que rien ne fonctionne afin de discréditer le président ?

C'est bien de regarder l'intérieur du pays comme on regarde ses pieds en marchant. sur la route, la Côte d'Ivoire n'a jamais été seule, du moins la demi-Côte d'Ivoire.

J'avoue que j'attendais plus que tu nous parles de la situation à Bouaké durant cette fin d'année houleuse. Ce qui a manqué à tout le monde, c'est ce qui se passait dans cette zone dite "nord". Peut-être que même un blogueur doit veiller à ne pas tout dire. Alors, je te comprends. Je m'attendais assez que tu sois pour nous un témoin de cette zone dont on parle tant ces derniers temps.

hiler a dit…

Je te l'accorde cher frère, mais mon propos était de faire un aperçu bref du parcours de Gbagbo .
Je voulais relever les erreurs qui ont conduit à lui faire perdre les espoirs placés en lui par une grande partie de la population.
J'ai durant ces huit années , passé 06 d'entre elles à divo et j'ai écouté .
Je rappelle que j'ai voté Gbagbo en 2000 et j'étais convaincu de sa politique.
Accorde moi de relever ce qui pour moi n'a pas marché.
je suis libéral de métier et je m'installe pour tirer profit de mon métier .
Je relate souvent ce que je vis à bouaké chaque instant, ce qui permet à des amis de venir constater ce qui s'y passe , plutôt que de se faire une idée de ce qu'ils entendent.
Je m'excuse de t'avoir choqué, mais j'attendais plus de l'intellectuel, plutôt que du "convaincu".C'est malheureux mais, je me rends compte que pour beaucoup d'entre nous, lorsqu'on ne nous dit pas ce que nous aurions souhaité entendre, nous devenons désagréable.
Gbagbo n'a pas dirigé seul, sûr , mais il avais sans aucun doute en main le pouvoir économique. En cela nous attendions des éléments justificatifs de sa part de gestion, pour au moins la zone dite sous son contrôle.
Je ne pense pas que tu sois plus amoureux de ce pays que moi frère.J'ai terminé mes études en France en 1993, j'aurais pu y rester, mais j'ai décidé de revenir pour participer à la dignité de l'Afrique.Je t'invite à venir parcourir la Côte d'Ivoire , car c'est possible et à te faire une idée vraie.
Bonne et heureuse année frère et PAIX sur la Côte d'ivoire

St-Ralph a dit…

Mais non, Hilaire, tu ne m'as nullement choqué ! Tu n'as pas à me présenter des excuses. Tu as le droit de dire ce que tu crois. Seulement, j'ai voulu moi aussi signaler que l'on a tort de parler du "pouvoir de Gbgbo" durant ces huit ans. Les ministres étaient affectés à des tâches. Mais ils n'avaient de compte à rendre qu'à leur parti. Cela ne permet pas de travailler correctement. Lors du débat entre les deux derniers candidats, j'ai été très choqué d'entendre Alassanne Ouattara dire que si ses ministres faisaient des bêtises, il aurait fallu que Laurent Gbagbo le lui dise ! Un aveu de ce que je dis ! Inadmissible ! Le président peut décider. Mais si les ministres n'appliquent pas ses décisions, rien ne peut se faire.

Même si nous ne sommes pas d'accord, cela permet aussi de montrer aux lecteurs les différents aspects du problème et c'est tant mieux. Crois-moi que je n'espère pas du tout que tout le monde pense comme moi et aient les mêmes sentiments que moi. Où serait alors l'intérêt du débat ? Ce qui me plaît, c'est chercher à convaincre. Aujourd'hui, vu la situation ivoirienne, lequel d'Alassanne Ouattara et de Laurent Gbagbo a des arguments pour prouver la véracité de ce qu'il avance ? Il ne s'agit pas d'avoir plus d'amis que l'autre ou de crier plus fort que l'autre. Voilà comment j'évolue.

Forcément, je ne suis pas plus amoureux de la Côte d'Ivoire que les autres. Et ceux qui y vivent ont plus le droit que moi qui vit à l'étranger de choisir la manière dont ils veulent vivre. Je peux avoir des idées ; mais c'est à eux de choisir ce qui est bon pour eux. Je n'ai pas la prétention de choisir à leur place. Ce que je dis est purement dans l'ordre de la connaissance des choses et des sentiments qu'on y attache sans aucun pouvoir de choisir. La Côte d'ivoire appartient surtout à ceux qui vivent. Cependant, une chose est sûre : de même que l'on peut servir à tous les postes et par tous les métiers, on peut le servir quelque soit le lieu où l'on se trouve.

Bonne Année à toi aussi. Et sois sûr que que je n'irai jamais contre le choix que vous ferez pour la Côte d'ivoire.

St-Ralph a dit…

Mais non, Hilaire, tu ne m'as nullement choqué ! Tu n'as pas à me présenter des excuses. Tu as le droit de dire ce que tu crois. Seulement, j'ai voulu moi aussi signaler que l'on a tort de parler du "pouvoir de Gbgbo" durant ces huit ans. Les ministres étaient affectés à des tâches. Mais ils n'avaient de compte à rendre qu'à leur parti. Cela ne permet pas de travailler correctement. Lors du débat entre les deux derniers candidats, j'ai été très choqué d'entendre Alassanne Ouattara dire que si ses ministres faisaient des bêtises, il aurait fallu que Laurent Gbagbo le lui dise ! Un aveu de ce que je dis ! Inadmissible ! Le président peut décider. Mais si les ministres n'appliquent pas ses décisions, rien ne peut se faire.

Même si nous ne sommes pas d'accord, cela permet aussi de montrer aux lecteurs les différents aspects du problème et c'est tant mieux. Crois-moi que je n'espère pas du tout que tout le monde pense comme moi et aient les mêmes sentiments que moi. Où serait alors l'intérêt du débat ? Ce qui me plaît, c'est chercher à convaincre. Aujourd'hui, vu la situation ivoirienne, lequel d'Alassanne Ouattara et de Laurent Gbagbo a des arguments pour prouver la véracité de ce qu'il avance ? Il ne s'agit pas d'avoir plus d'amis que l'autre ou de crier plus fort que l'autre. Voilà comment j'évolue.

Forcément, je ne suis pas plus amoureux de la Côte d'Ivoire que les autres. Et ceux qui y vivent ont plus le droit que moi qui vit à l'étranger de choisir la manière dont ils veulent vivre. Je peux avoir des idées ; mais c'est à eux de choisir ce qui est bon pour eux. Je n'ai pas la prétention de choisir à leur place. Ce que je dis est purement dans l'ordre de la connaissance des choses et des sentiments qu'on y attache sans aucun pouvoir de choisir. La Côte d'ivoire appartient surtout à ceux qui vivent. Cependant, une chose est sûre : de même que l'on peut servir à tous les postes et par tous les métiers, on peut le servir quelque soit le lieu où l'on se trouve.

Bonne Année à toi aussi. Et sois sûr que que je n'irai jamais contre le choix que vous ferez pour la Côte d'ivoire.

St-Ralph a dit…

Mais non, Hilaire, tu ne m'as nullement choqué ! Tu n'as pas à me présenter des excuses. Tu as le droit de dire ce que tu crois. Seulement, j'ai voulu moi aussi signaler que l'on a tort de parler du "pouvoir de Gbgbo" durant ces huit ans. Les ministres étaient affectés à des tâches. Mais ils n'avaient de compte à rendre qu'à leur parti. Cela ne permet pas de travailler correctement. Lors du débat entre les deux derniers candidats, j'ai été très choqué d'entendre Alassanne Ouattara dire que si ses ministres faisaient des bêtises, il aurait fallu que Laurent Gbagbo le lui dise ! Un aveu de ce que je dis ! Inadmissible ! Le président peut décider. Mais si les ministres n'appliquent pas ses décisions, rien ne peut se faire.

Même si nous ne sommes pas d'accord, cela permet aussi de montrer aux lecteurs les différents aspects du problème et c'est tant mieux. Crois-moi que je n'espère pas du tout que tout le monde pense comme moi et aient les mêmes sentiments que moi. Où serait alors l'intérêt du débat ? Ce qui me plaît, c'est chercher à convaincre. Aujourd'hui, vu la situation ivoirienne, lequel d'Alassanne Ouattara et de Laurent Gbagbo a des arguments pour prouver la véracité de ce qu'il avance ? Il ne s'agit pas d'avoir plus d'amis que l'autre ou de crier plus fort que l'autre. Voilà comment j'évolue.

Forcément, je ne suis pas plus amoureux de la Côte d'Ivoire que les autres. Et ceux qui y vivent ont plus le droit que moi qui vit à l'étranger de choisir la manière dont ils veulent vivre. Je peux avoir des idées ; mais c'est à eux de choisir ce qui est bon pour eux. Je n'ai pas la prétention de choisir à leur place. Ce que je dis est purement dans l'ordre de la connaissance des choses et des sentiments qu'on y attache sans aucun pouvoir de choisir. La Côte d'ivoire appartient surtout à ceux qui vivent. Cependant, une chose est sûre : de même que l'on peut servir à tous les postes et par tous les métiers, on peut le servir quelque soit le lieu où l'on se trouve.

Bonne Année à toi aussi. Et sois sûr que que je n'irai jamais contre le choix que vous ferez pour la Côte d'ivoire.

St-Ralph a dit…

Mais non, Hilaire, tu ne m'as nullement choqué ! Tu n'as pas à me présenter des excuses. Tu as le droit de dire ce que tu crois. Seulement, j'ai voulu moi aussi signaler que l'on a tort de parler du "pouvoir de Gbgbo" durant ces huit ans. Les ministres étaient affectés à des tâches. Mais ils n'avaient de compte à rendre qu'à leur parti. Cela ne permet pas de travailler correctement. Lors du débat entre les deux derniers candidats, j'ai été très choqué d'entendre Alassanne Ouattara dire que si ses ministres faisaient des bêtises, il aurait fallu que Laurent Gbagbo le lui dise ! Un aveu de ce que je dis ! Inadmissible ! Le président peut décider. Mais si les ministres n'appliquent pas ses décisions, rien ne peut se faire.

Même si nous ne sommes pas d'accord, cela permet aussi de montrer aux lecteurs les différents aspects du problème et c'est tant mieux. Crois-moi que je n'espère pas du tout que tout le monde pense comme moi et aient les mêmes sentiments que moi. Où serait alors l'intérêt du débat ? Ce qui me plaît, c'est chercher à convaincre. Aujourd'hui, vu la situation ivoirienne, lequel d'Alassanne Ouattara et de Laurent Gbagbo a des arguments pour prouver la véracité de ce qu'il avance ? Il ne s'agit pas d'avoir plus d'amis que l'autre ou de crier plus fort que l'autre. Voilà comment j'évolue.

Forcément, je ne suis pas plus amoureux de la Côte d'Ivoire que les autres. Et ceux qui y vivent ont plus le droit que moi qui vit à l'étranger de choisir la manière dont ils veulent vivre. Je peux avoir des idées ; mais c'est à eux de choisir ce qui est bon pour eux. Je n'ai pas la prétention de choisir à leur place. Ce que je dis est purement dans l'ordre de la connaissance des choses et des sentiments qu'on y attache sans aucun pouvoir de choisir. La Côte d'ivoire appartient surtout à ceux qui vivent. Cependant, une chose est sûre : de même que l'on peut servir à tous les postes et par tous les métiers, on peut le servir quelque soit le lieu où l'on se trouve.

Bonne Année à toi aussi. Et sois sûr que que je n'irai jamais contre le choix que vous ferez pour la Côte d'ivoire.

St-Ralph a dit…

Mais non, Hilaire, tu ne m'as nullement choqué ! Tu n'as pas à me présenter des excuses. Tu as le droit de dire ce que tu crois. Seulement, j'ai voulu moi aussi signaler que l'on a tort de parler du "pouvoir de Gbgbo" durant ces huit ans. Les ministres étaient affectés à des tâches. Mais ils n'avaient de compte à rendre qu'à leur parti. Cela ne permet pas de travailler correctement. Lors du débat entre les deux derniers candidats, j'ai été très choqué d'entendre Alassanne Ouattara dire que si ses ministres faisaient des bêtises, il aurait fallu que Laurent Gbagbo le lui dise ! Un aveu de ce que je dis ! Inadmissible ! Le président peut décider. Mais si les ministres n'appliquent pas ses décisions, rien ne peut se faire.

Même si nous ne sommes pas d'accord, cela permet aussi de montrer aux lecteurs les différents aspects du problème et c'est tant mieux. Crois-moi que je n'espère pas du tout que tout le monde pense comme moi et aient les mêmes sentiments que moi. Où serait alors l'intérêt du débat ? Ce qui me plaît, c'est chercher à convaincre. Aujourd'hui, vu la situation ivoirienne, lequel d'Alassanne Ouattara et de Laurent Gbagbo a des arguments pour prouver la véracité de ce qu'il avance ? Il ne s'agit pas d'avoir plus d'amis que l'autre ou de crier plus fort que l'autre. Voilà comment j'évolue.

Forcément, je ne suis pas plus amoureux de la Côte d'Ivoire que les autres. Et ceux qui y vivent ont plus le droit que moi qui vit à l'étranger de choisir la manière dont ils veulent vivre. Je peux avoir des idées ; mais c'est à eux de choisir ce qui est bon pour eux. Je n'ai pas la prétention de choisir à leur place. Ce que je dis est purement dans l'ordre de la connaissance des choses et des sentiments qu'on y attache sans aucun pouvoir de choisir. La Côte d'ivoire appartient surtout à ceux qui vivent. Cependant, une chose est sûre : de même que l'on peut servir à tous les postes et par tous les métiers, on peut le servir quelque soit le lieu où l'on se trouve.

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St-Ralph a dit…

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Forcément, je ne suis pas plus amoureux de la Côte d'Ivoire que les autres. Et ceux qui y vivent ont plus le droit que moi qui vit à l'étranger de choisir la manière dont ils veulent vivre. Je peux avoir des idées ; mais c'est à eux de choisir ce qui est bon pour eux. Je n'ai pas la prétention de choisir à leur place. Ce que je dis est purement dans l'ordre de la connaissance des choses et des sentiments qu'on y attache sans aucun pouvoir de choisir. La Côte d'ivoire appartient surtout à ceux qui vivent. Cependant, une chose est sûre : de même que l'on peut servir à tous les postes et par tous les métiers, on peut le servir quelque soit le lieu où l'on se trouve.

Bonne Année à toi aussi. Et sois sûr que que je n'irai jamais contre le choix que vous ferez pour la Côte d'ivoire.

St-Ralph a dit…

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Même si nous ne sommes pas d'accord, cela permet aussi de montrer aux lecteurs les différents aspects du problème et c'est tant mieux. Crois-moi que je n'espère pas du tout que tout le monde pense comme moi et aient les mêmes sentiments que moi. Où serait alors l'intérêt du débat ? Ce qui me plaît, c'est chercher à convaincre. Aujourd'hui, vu la situation ivoirienne, lequel d'Alassanne Ouattara et de Laurent Gbagbo a des arguments pour prouver la véracité de ce qu'il avance ? Il ne s'agit pas d'avoir plus d'amis que l'autre ou de crier plus fort que l'autre. Voilà comment j'évolue.

Forcément, je ne suis pas plus amoureux de la Côte d'Ivoire que les autres. Et ceux qui y vivent ont plus le droit que moi qui vit à l'étranger de choisir la manière dont ils veulent vivre. Je peux avoir des idées ; mais c'est à eux de choisir ce qui est bon pour eux. Je n'ai pas la prétention de choisir à leur place. Ce que je dis est purement dans l'ordre de la connaissance des choses et des sentiments qu'on y attache sans aucun pouvoir de choisir. La Côte d'ivoire appartient surtout à ceux qui vivent. Cependant, une chose est sûre : de même que l'on peut servir à tous les postes et par tous les métiers, on peut le servir quelque soit le lieu où l'on se trouve.

Bonne Année à toi aussi. Et sois sûr que que je n'irai jamais contre le choix que vous ferez pour la Côte d'ivoire.

St-Ralph a dit…

Toutes mes excuses pour avoir publié plusieurs fois mon commentaire. problème d'Internet !

hiler a dit…

Confuse situation , mais , comme la tempête , le calme reviendra et en cela notre contribution sera tous les jours souhaitée....
Merci frère en moins de froid sur vous là bas..lol