samedi 30 août 2008

Côte d'Ivoire et information: Image d'un pays par les médias d'état

Je commence mon billet par ce constat, toute la Côte d’ivoire abonnée à la Compagnie Ivoirienne d’Electricité, paye une redevance pour la télévision et la radio dite nationale , la même, qui vous soyez à Abidjan (là où s’arrête la vraie Côte d’Ivoire) ou dans le reste ( les autres villes).
Dépuis de nombreuses années, les différents ‘’ gouvernements’’ ont mis sur pied une deuxième chaîne de télévision et de radio , pour Abidjan.
Les seules chaînes de radio et de télévision (une chacune) ont du mal à couvrir le territoire (322640 km²). Avec l’Internet, impossible de suivre par cette voie ces chaînes. Partant de ce constat, les autorités veulent nous parler de présence médiatique de la Côte d’Ivoire, et dire que cela ne relève que d’une simple volonté des « politiques ».
Après avoir traité la France de tous les mots, nous n’arrivons même pas à nous y affranchir ;
Mais , si pour être présent au niveau planétaire, vous vous confiez à votre supposé ‘’ennemi’’ , comment voulez-vous réussir. Ne dit-on pas que la main qui reçoit est toujours en dessous de celle qui donne ?Alors , tournons sept fois notre langue avant de ….
Pour revenir à mon histoire de télévision, je viens pour me plaindre, car j’ai fait un autre constat et j’espère être dans le faut, le journal télévisé du jeudi soir , le 20 heures, présenté par le directeur de la télévision, Brou Amessan , est strictement réservé au FPI (Front Populaire Ivoirien) ou à ceux qui en disent que du bien. J’ai même fait un jeu de pari avec des amis,mais malheureusement j’en suis gagnant.
Aujourd’hui , les toits de nos maisons sont décorées d’antennes paraboliques, prouvant le besoin à l’information, car très vite , la télévision nationale vous ennuie , si ce n’est pas vous fait désapprendre. Il m’arrive de me poser la question de savoir, si l’on considère que ce type de média est la vitrine d’un pays et comment sont recrutés les journalistes et autres présentateurs. La qualité , à en juger au temps des , Ben SOUMAHORO, Eugene KAKOU, Georges BENSON…,pardon à ceux que je ne citerai pas et qui appartiennent à cette époque, c’est , excusez-moi,dans le médiocre que nous nous installons . La télévision ivoirienne , s’installe dans l’affairisme et les « deals » en tout genre, il faut payer , par la voie illégale , c’est vrai que la Côte d’Ivoire vit dans cette ambiance , pour passer .
Très vite, que le sommet s’y penche, surtout sur le recrutement , pour redonner à cette télévision une meilleure image, cela participe au développement d’un pays.

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