lundi 1 décembre 2008

Côted'Ivoire:Comment un peuple aime à se voir mourir

Profitant de cette conférence du Président Wodié, je reviens sur cet Accord de Ouagadougou (capitale politique du Burkina Faso) et ses nombreuses concertations qui ont suivi, dont les résultats nous font penser, nous autres en Côte d'Ivoire qui pensons que la paix il la faut, qu'il y a un arrangement entre des camps pour jouir des fruits de ce pays.
Sinon, tous disent aimer la Côte d'Ivoire, tous prétendent offrir la croissance économique , le bonheur des populations....ce que je vois et constate, je ne suis pas l seul, c'est le pouvoir et se montrer incapable à produire le moindre épanouissement pour ce pays.
Nous avons , car tous coupable, au soir du décès de l'HOMME(Félix H Boigny), appélé avec toute la force que cela pouvait comporter, la guerre.La paix , les pensées de paix , la vie en commun pour un mieux être , avaient disparu de nos médias , de tous les médias du pays.La pensée la mieux partagée, c'était "pousse toi que je m'y mette".
1-de 1993 à 1999, la question d'Alassane Dramane OUATTARA et nationalité ou-et, des journaux dédiés à cet effet.
2-de 1999 à 2000, on prend plaisir à faire ce que l'ivoirien sait le mieux faire, ne rien régler.
3-2002...pour beaucoup , un espoir, mais très vite le pouvoir, lui fait oublier le vrai sens de son mandat.Monsieur veut continuer dans les ou-et sur Alassane, oubliant que le pays doit vivre se servant des erreurs d'un passé récent.
4-les voyeurs des dos des nageurs, ont oublié que le ventre n'était toujours pas bien visible , et j'ose croire qu'ils se font surprendre par une rébellion , qui au fait va leurs profiter aussi.
Toute cette histoire n'est qu'un rappel, car connu et interprétée selon nos positions,les faits sont .
Le Président Wodié, en maître du droit, nous signale et cela depuis longtemps, les dangers à venir. Comme toujours , personne , je veux dire autorité, ne semble écouter. Après on se la joue surpris. Vraiment surpris?
Je pense que si les leaders veulent goûter les douces pintades du Burkina Faso, qu'ils en fassent la demande au Président du Faso qui se fera le plaisir d'en offrir gracieusement à leurs tables. Mais y aller à dépenser l'argent du contribuable et revenir pour dire ça va...lol

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est certain que les balbutiements, les hésitations incessantes sont souvent la cause des entreprises suicidaires qui plongent les pays dans l'anarchie armée. Je comprends tout à fait que cette situation sans issue que vit la Côte d'Ivoire suscite des tentations. N'importe qui peut se croire un éventuel sauveur du pays puisque persone ne le dirige vraiment.
Qui pourrait rappeler leurs promesses à ceux qui disaient pouvoir régler le problème des élections s'ils avaient des pouvoirs réels ? Les rebelles ont un pouvoir réel dans le pays. Yoro n'est pa seulement un interlocuteur du pouvoir. Il est l'un des décideurs. Il pensait pouvoir diriger les Ivoiriens ; il est incapable de diriger ceux qu'il a conduits à prendre les armes. Voilà pourquoi la Côte d'Ivoire est perdue.
Et Gbagbo attend, se disant que ce n'est pas à lui de désarmer les rebelles. Si l'état n'instaure pas la loi républicaine par la force en l'état actuel du pays, je parie fort que c'est sous une autre loi, plus cruelle celle-là, que ploiera la Côte d'Ivire durant de nombreuses années.

Anonyme a dit…

Chaque jour je me demande: "Où va notre pays ?". Il n'y a aucune visibilité; et la comédie politique à laquelle nous assistons me fait penser à un très mauvais film de série B. Le pire dans tout cela c'est que les politiciens sont à l'image du pays, à l'image du peuple.

Anonyme a dit…

Ne dit-on pas que tout peuple mérite ses dirigeants? Sincèrement, je vois le malaise dans la pensée populaire des habitants de la Côte l'ivoire.On a longtemps parler du retard des "peuples sans écriture" et j'ai envie de parler aujourd'hui de "peuples sans lecture".Je crois farouchement comme le soutenait l'écrivain Esaïe Biton Koulibaly,que si nos populations ne s'ouvrent pas à cette pratique, ma foi il serait difficile de sortir de ce trou sans fond qu'est le sous-développement.ça peut paraitre paradoxal mais c'est bien une piste à explorer.Et nos hommes politiques bien qu'instruits joue simplement de l'ignorance du peuple. le texte de St-ralph intitulé Afrique: signes extérieurs de sous-développement est très révélateur d'une mentalité à revoir qu'On pourrait aussi assimiler aux "signes intérieurs".celui de la pensée.Mais même quand on ne fait rien ou pas grand chose pour changer les choses, le temps travaille pour nous.On attend donc les changements qui s'opéreront avec ce temps et notre allure vers le développement.

http://raphael.afrikblog.com/archives/2008/09/11/10540591.html#trackbacks

hiler a dit…

Merci pour votre intérêt au sujet que nous soulevons.Pour ma part, la paix véritable, doit s'arracher aux mains des politiques qui ont en charge la vie de notre pays.De mensonges en mensonges, la zone CNO (centre nord ouest ) est dans un état de pauvrété extrême.Le mensonge à promis une vie meilleure.On nous a parlé de xénophobie, et nous l'avions accepté comme si le mot avait changé de sens.Pourrions nous parler de xénéphobie entre la même race?
Passons, et reconnaisssons tous que nous avions menti, pour accepter la paix.Mais il faudrait que cela vienne des populations elles même

Anonyme a dit…

"Un peuple sans lecture", dit Mohammed Billy. Oui, je crois qu'il est nécessaire que l'on ouvre l'Afrique sur le monde par la lecture : lecture de l'histoire, de l'expérience des autres, de la vie... Tout cela mène à plus de réflexions.