dimanche 14 septembre 2008

Côte d'Ivoire: Il parait que c'est la rentrée des classes le 15 sept 2008


Le 15 septembre 2008 , c’est la date officielle de la rentrée scolaire en Côte d’Ivoire.
Le constat , à une journée de cette rentrée est alarmant ;
L’on n’en parle presque pas dans les foyers, pour cause, il n’y a pas d’argent, c’est trop tôt …etc.
C’est toujours le même problème , depuis environ 15 années, l’école ne représente plus l’espoir, mes une corvée pour l’élève et plus dangereux, pour les parents d’élèves .On espère plus en l’éducation nationale .
Notre histoire, nous apprend que c’est depuis les années 1990 , date de la politisation du milieu estudiantin, date à laquelle l’on s’est servi de l’école comme arme de lutte contre les pouvoir en place, que les grèves , pour non pas les revendications estudiantines, mais pour un changement de gouvernant, que les choses se sont véritablement « gâtées ».Rappelons que notre premier ministre est issu de cette génération, et que si le bilan de cette lutte devrait être fait, je ne suis pas sûr qu’il soit reluisant, mais enfin….un autre débat.
Cela fait dix années que je me suis installé en pratique privé à Divo (sud bandama) en côte d’Ivoire, et pas une seule année de scolarité normale. Quand je dis normale, c'est-à-dire que la scolarité commence à la date dictée par le gouvernement en place et faite sans interruption , jusqu’aux vacances scolaires. Chaque année, c’est la FESCI ( Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire) , se proclamant syndicat de ‘ gauche’, qui fixe les dates de congés, approuvées par le ministère de l’éducation , et cela selon le bon vouloir d’une dizaine d’élèves , qui sont parmi mes plus nuls des classes.
Le gouvernement, fixe les dates pour accomplir un devoir mais , aucune responsabilité et aucun engagement , pour l’éducation et le pouvoir qui lui est conféré .
Cette année , peut être, mais j’en doute ; de toue façon, pour le gouvernement, aucun souci pour le devenir de cette jeunesse, qu’on souhaiterait utiliser en supporter qu’en instrument de développement. Aucun pouvoir, n’y pense, pourvu que j’ai ma paye en fin de mois…on s’en balance.
La suite demain…j’ai le cœur qui me monte, je m’en excuse.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu es tout excusé Docteur, on attend impatiemment la suite