jeudi 23 octobre 2008

Côte d'Ivoire: candidats , ce que je pense


La situation politique de la Côte d'Ivoire se présente avec une physionomie qui n'a point changé dépuis 10 ans.
Je voudrais , ici, poser la question de savoir si la Côte d'Ivoire est tellement sous développé , qu'il serait impossible que nos partis politiques, trouvent d'autres candidats à la magistrature suprême.
Henri Konan BEDIE: successeur de HOUPHOUET et président de Décembre 1993 à Décembre 1999 ;avec lui, la Côte d'Ivoire , avec une certaine discipline au sein de la fonction publique, que nous devons reconnaître à Alassane Dramane OUATTARA , précédemment premier ministre, a connu une prospérité, avec une économie florissante.L'on visait avec Kablan DUNCAN, la croissance à deux chiffres.
En présence de ce bilan, il serait plus judicieux de penser passer le flambeau à une génération en après.
Pourquoi le faire?
Tout d'abord, l'usure du pouvoir.Sans aucun doute, elle fini par gangrêner un pouvoir aussi puissant et bon soit-il .Ensuite, prouver que son parti a des ressources et peut à tout instant, proposer une alternative , pour redonner une santé économique au pays avec ce sang neuf.

Alassane Dramane OUATTARA:premier ministre de 1990 à Décembre 1993, il imprima à la fonction publique ivoirienne, une discipline digne de pays développé.La ponctualité au bureau, le sens de la responsabilité des différents responsables de notre administration et surtout le respect du parc automobile, qui a fait faire des économies énormes.Il avait sa jeunesse pour lui et son sens du travail bien fait.
Face à ce constat, il devrait comprendre que rien n'est éternel et qu'il ne pourra en aucu cas, donner le meilleur de lui même à la Côte d'Ivoire, aujourd'hui.

Pourquoi passer la main à plus jeune?
Ne nous voilons pas la face,trop de rancunes se sont imprimé dans le subconscient de l'homme.Dépuis 1993 , avec la question de citoyenneté, il est ou et n'est pas ivoirien, en passant par le front républicain avec le FPI de GBAGBO alors figure historique de l'opposition.
ADO, n'a plus sa jeunesse  pour lui, c'est DIEU qui le veut ainsi.Pour lui, rester dans l'ombre et diriger par des conseils d'homme averti.
Tout cela, pour montrer qu'au RDR, du sang neuf existe, et comme au PDCI, une autre alternative s'offre au peuple que tous voulons servir.

Laurent Koudou GBAGBO:figure historique de l'opposition, il a marqué la Côte d'Ivoire revendicatrice.Le réfus d'accepter une situation qui ne vous permet pas de jouir des fruits du pays.Il , avec d'autres ,( Maître Boga DOUDOU , que DIEU veille sur son âme, WODIE, qui pour moi reste l'idéal de président de notre république) ont impulsé une autre façon d'être, qu'on le partage ou pas , cela a été ainsi.
Président de la Côte d'Ivoire depuis Octobre 2000, son pouvoir fût attaqué en septembre 2002, entrainant la scission de l'administration du pays( la partie gouvernementale et la partie rebellion).Cette situation, constitue un poids très lourd qui continue de faire plonger l'économie mise à mal par le coup d'état de décembre 1999.

Pourquoi doit-il passer la main?
Montrer qu'au FPI, des gens capables de diriger une nation existent et que le FPI ce n'est pas GBAGBO.Faire taire, ceux qui pensent que c'est GBAGBO le problème et pouvoir redonner à la Côte d'Ivoire une économie représentative , attractive , sûre.

Le reste (les dits , petits partis)
Donner un coup de jeunesse et de renouveau dans leur rang.Cultiver, la nation et non le régionalisme .
Quelques propositions

Se départir du parti-clan, trop présent dans le PDCI,RDRet le FPI. Qu'un patr0nime  ne soit pas reconnaissance d'un parti.
Que ces trois partis aient, suffisamment de courage pour travailler; 
la tâche est plus que herculéenne, car trop de mentalité loin du discernement, mais possible , c'est possible si on ose penser nation et non poche.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu fais bien de poser la question de savoir si a Côte d'Ivoire est tellement sous développé , qu'il serait impossible pour elle de trouver d'autres candidats à la magistrature suprême.on est pas loin de penser ainsi.On est à court de candidat et c'est l'archétype même du sous-développement.Qui de ces trois osera prétendre qu'il incarne le changement à ce jour? je m'inscris dans ta vision Dr Hiler sur ce point.le vote ethnique aussi pèse par ignorance.c'est aussi un poids pour la diversité dans les partis politiques à laquelle on doit y remédier.Le Pr Wodié à le profil pour faire un bon candidat mais rien ne nous garantit qu'une fois aux affaires,il ne se détournera pas de ses convictions.la tentation est tellement grande qu'il nous faut un homme intègre, qui n'a que faire de la richesse ou de honneurs.Il est grand temps qu'on puisse songer dans nos républiques qu'un paysan puisse accéder à la présidence pour peu qu'il soit cultivé et qu'il ait la vraie volonté politique pour faire bouger les lignes.

hiler a dit…

Oui; Mohammed, de notre côté, nous jeunesse, il faut en parler autour de nous, pousser d'autres jeunes à prétendre à ces postes.Regarde un peu, Obama, à 44 ans il brigue la magistrature suprême d'un des pays les plus puissants.Cela demande plus de responsabilité que dans nos petits pays de par leur représentabilité économique et politique

Mike Donovan a dit…

Si la question du renouvellement de la classe politique ivoirienne mérite d'être posée, je te trouve en revanche très complaisant sur les bilans de ces 3 éléphants ivoiriens.

Pour ma part, seul MK, pour son intégrité et sa crédibilité, est en mesure de relever ce pays.